Une nouvelle histoire d’Ours à la montagne

Les aventures de papa ours et bébé ours à la montagne

 «  Dit papa ours, c’est comment un bon week-end à la montagne ? »

Le secret pour un week-end réussi à la montagne c’est d’abord de se rendre en montagne. Ça parait évident, mais visiblement pas pour papa ours! En effet, mon acolyte ursidé, sûrement désireux d’aventure ou bien trop obnubilé par le chantier qui l’attendait le lendemain, décida de venir me chercher vendredi matin en prenant soin de remplir le réservoir au stricte minimum (à la goutte près) de manière à ne pas être tout à fait sûr d’arriver à destination ! Et c’est comme ça que nous nous sommes retrouvés à 60km de l’arrivée, à chercher dans chaque village une station service, un jerrican ou même un bouteille de gnôle pour remplir le réservoir afin de ne pas avoir à terminer le trajet à bicyclette! Le week-end commençait bien!

Mais finalement papa ours en temps que grand spécialiste de la gestion sur longue distance avait bien calculé, et la dernière goutte de carburant fut avalée par notre moteur sur le parking de la station service des Angles.

Une fois arrivés, la période d’hibernation étant loin derrière nous en ce début juillet, papa ours décida de s’octroyer une petite sieste. Pour ma part, j’ai une règle absolue m’interdisant cette pratique, sauf en cas d’étape de plaine sans vent au tour de France, commentée par mon ami Jaja. La grande boucle n’étant pas encore commencée, sûrement en train d’attendre l’arrivée de mon sus-nommé ami Jaja (comme au trail de l’aqueduc), je décidais d’aller faire mon petit footing déblocage dans ce paradis montagneux qui entourait notre gîte. Dès les premiers pas je compris directement qu’en plus du dénivelé, la chaleur, l’altitude et l’air sec de la région seraient des éléments à prendre en compte le lendemain, mais qu’est-ce que c’était beau!

17h, l’heure pour nous d’aller chercher nos dossards et pour papa ours de poser sa bicyclette au parc. En effet, les organisateurs ayant décidé de mettre le départ à 5h30, ils se doutaient bien qu’en réveillant des athlètes à une heure aussi matinale, beaucoup auraient oublié leur vélo et se seraient retrouvés forts dépourvus lorsque la sortie de l’eau fut venue!

Les organisateurs dans leur quête d’une course sans incident, avaient également prévu un briefing, qui selon moi aurait pu être accompagné d’un verre de l’amitié… ou deux. Lors de ce briefing, on nous expliqua le parcours, les ravitaillements, puis le directeur de course nous rappela une bonne dizaine de fois de faire gaffe dans les descentes, mais honnêtement qu’on se l’avoue une bonne fois pour toute, papa ours et moi on était pas venus là pour « être prudent dans les descentes ». Bien sûr qu’on allait pas faire les lopettes et qu’on allait tous les pourrir, à grand coups de freinages tardifs, d’intérieurs saignants, ils allaient pas voir le jour les gaziers!

Après un bon repas concocté par notre chef ours, et une bonne nuit, ou plutôt un quart de nuit de sommeil, nous voilà de retour dans le parc à vélo pour les derniers préparatifs de papa ours avant le départ. Pour rappel le chantier du jour s’appelle Altriman, il dure 3,8km en natation, 200km en vélo avec 5500m de D+ et 42,195km de course à pied avec 850m de D+. La légende raconte que les 2,195 derniers km sont dus aux zigzag que font les coureurs à partir de 15h d’effort, ou à la distance qui sépare le panneau d’entrée de la ville de marathon et le bar du stade où Philipidès est décédé en racontant comment il a explosé au 32e km après avoir ingurgité une dizaine de chouffes « pour la récup ».

L’ambiance est un peu tendue dans le parc à vélo, ça sent bon la poudre, la tension monte! Bon en vrai personne n’a dormi, aucun œil n’est en face du bon trou et ça sent plutôt le baume du tigre te rappelant avec joie les longues heures passées chez le kiné à soigner une entorse de la cheville contractée au 21km de la courgette qui cette année se déroulait de nuit pour faire plus « original ».

Malgré la fatigue, tout le monde parvient à enfiler sa combi et nous voilà tous parti sur le ponton par lequel on accède au départ. Le speaker annonce le départ dans 3min, mais papa ours et moi, on est de l’autre côté, pas le choix mon p’tit Jo, il faut sauter à l’eau si tu veux rejoindre le départ. Une tape sur l’épaule, un dernier encouragement et papa ours disparaît dans les eaux noires du lac de Matemale.

5h29, le compte à rebours est lancé, la musique et le clapping nous plongent dans l’ambiance, puis les fumigènes rouges enflamment le lac, ça y est, c’est parti, l’Altriman 2019 est lancé, quel départ! L’espace d’un instant ça me donne envie de sauter avec eux, mais un coup de vent vient vite me rappeler qu’on se les gèle menu et qu’on sera bien mieux dans la voiture à attendre 8h30 pour le départ de la course des enfants à laquelle je suis inscrit.

Après avoir encouragé une dernière fois papa ours à la sortie de l’eau, qui semblait frais comme un gardon, j’ai à mon tour déposé mes affaires au parc et je suis parti m’échauffer en compagnie d’une ravissante demoiselle, quoique un peu trop tchèque à mon goût !

La fin de l’échauffement se déroulant dans l’eau, je n’entendis pas tout de suite le speaker annoncer que le départ était imminent et qu’il fallait sortir de l’eau. C’est ainsi que je me suis retrouvé en première ligne devant 500 débiles chauds comme des baraques à frites à l’idée de se jeter tous ensemble dans ce lac. Autant dire que je n’en menais pas bien large. Mais n’étant, moi aussi, pas venu à Matemale dans le but de trier des sardines ou tout autre sorte de poisson, mollusques et crustacés, je décidais de me ressaisir et au coup de sifflet, je m’élançais tambour battant, comme si ma vie en dépendait, à l’assaut d’une bouée placée tellement loin qu’on ne la voyait pas depuis la rive!

Dès le départ, les marrons se sont mis à pleuvoir de toute part et il me fallait réagir. Heureusement coach Caro, entre deux séances de poulpe, nous a enseigné la nage du papillon durant l’hiver. C’est donc en appui sur les oreilles de mes adversaires que j’ai rejoins la première bouée. Le retour étant un peu plus calme, sûrement dû au fait que ma carrure impressionnante en ait refroidi plus d’un, j’ai pu accélérer et terminer cette première épreuve en 34min, soit pile poil le temps escompté par mon coach Lulu dit « le viking ».

La sortie de l’eau et la transition se déroulèrent sans encombres, je parvins à gagner quelques places en sautant rapidement sur mon fidèle vélocipède, et en évitant cette fois-ci de sauter dans le fossé, le nombre de spectateurs n’étant pas assez élevé à cet endroit pour une telle cascade!

La première montée s’effectua sur une belle route, avec un revêtement bien lisse, idéal pour s’échauffer, mais comme d’habitude un farfelu équipé d’un vélo de chrono décida de perturber notre montée en tirant tant qu’il put sur ses manivelles, tordant au passage son 52 à la force de ses jarrets.

Que doit faire un triathlète lorsqu’il se retrouve dans une telle situation ?

a) Se moquer en se disant que dans 200m il sera cuit, au risque de ne pas réussir à suivre l’hurluberlu qui finalement se révélera être Laurent Jalabert qui, une fois n’est pas coutume, a daigné se réveiller ce matin là pour prendre le départ.

b) Tenter le contre pour faire voir à tout le monde d’entrée de jeu qui est le papa, se péter une cuisse et abandonner en prétextant un début de contracture au mollet. (on les connaît les blessés du mollet)

c) patienter car on a fait que 3km et qu’il reste encore 97km de chantier à ciel ouvert et puis de toute façon il va exploser sur la course à pieds… ou pas !

d) la réponse d

Étant plutôt en forme, je mentirais en disant que les deux premières réponses ne m’ont pas effleuré l’esprit, mais j’ai raisonnablement opté pour la troisièmement, tant pis pour le panache.

Après un court moment de répit, nous attaquons le col de la Llose, une belle route, pleine de gravillons, qui me rappelle ma jeunesse à VTT, merci la DDE !

Je monte tranquillement et reviens sur la troisième puis la deuxième féminine, juste avant de basculer. La descente qui suit est tout simplement splendide, une route sinueuse à souhaits avec quelques freinages bien pourris sur les gravillons, quel bonheur, je me croyais à la rando de Fareins, couteau entre les dents, attaque maximum, dans l’espoir d’obtenir le saucisson de la victoire!Toute une époque !

Cette furieuse chasse au saucisson se termina tête la première dans le mur qui suivait, ce genre de mur qui surgit au milieu de la route, sans prévenir et qui te scotch au bitume. En plein soleil évidemment, puisque nous avions basculé sur le versant est de la montagne. Un petit bout de plat nous permis de récupérer avant d’attaquer le col de Creu, qui allait nous ramener dans la vallée de l’Aude. Les pourcentages étant moins élevés, j’en profitais pour placer un petit pétard bien senti à 300m du sommet, manière de montrer à mes compagnons de route que la canne est souple et légère après cette entame de course. J’en profite également pour en rajouter une couche en mangeant une barre au moment de basculer afin de montrer aux autres que cette attaque ne m’a même pas essoufflé. À ce niveau là ce n’est plus de l’intimidation, c’est carrément de la torture psychologique, me disais-je !

La descente suivante n’étant pas assez raide et sinueuse pour me permettre de rattraper le groupe de devant, je décide alors de temporiser sur le long faux plat descendant qui durera une bonne dizaine de kilomètres, afin de ne pas me retrouver en chasse patate entre deux groupes. Mais visiblement, le groupe de derrière n’était pas vraiment pressé de rentrer, il leur faudra bien quatre bornes pour revenir, une éternité lorsqu’on est face au vent. Heureusement, n’étant pas rancuniers, ils me laissèrent m’abriter un instant dans leurs roues, à la distance réglementaire de 7,2m bien évidemment, sous le regard inquisiteur de nos chers arbitres.

La descente se faisant plus raide et sinueuse, j’en profitais pour fausser compagnie à mes petits camarades mais il fallait également que je profite de cet instant pour manger ma banane, comme convenu dans la stratégie de coach Lulu. De ce fait, j’ai adopté un style inédit sur la fin de la descente, banane dans la bouche et grosse attaque de goret, les mecs que je doublais par l’extérieur (pour ne pas qu’ils aient trop peur), n’en revenaient pas! 🤣Cette banane restera à coup sûr la meilleure qu’il m’ait été donné de manger! 🍌

Après cette pause zen et gourmande, je fis beaucoup moins le malin, car le gros chantier du jour commençait sans transition. Et ce chantier il s’appelait Carcanières, une bosse de 3 bornes à 9% en plein soleil. Certains coureurs commençaient déjà à monter en zigzag, il paraît même que dans la région, le mot Carcanières est une grossièreté qu’il est interdit de prononcer. À la place, les catalans disent la montée de « vous savez où ».

En ce qui me concerne, j’ai grimpé honnêtement, sans m’enflammer et sans trop forcer en essayant de suivre les quelques adversaires qui m’ont doublé, je suis monté à mon rythme comme on dit. En haut, de nouveau une très courte période de récupération dans la descente qui menait au pied du col de Pahilleres, où je fis la connaissance de Jean-Baptiste, un coureur que je ne connaissais pas mais qui avait, à ma grande surprise, le même maillot que moi. Après quelques paroles, il décida de me déposer dans le début de la montée, comme un cadet que l’on aurait laissé emmener le peloton durant 10 bornes avant de lui faire le coup de la pancarte. Cet affront me rappelant de douloureux souvenirs de mes débuts en cyclisme, je décida de rester calme, courbant l’échine pour laisser passer la tempête.

Le bougre ayant pris environ 600m durant la montée, je n’étais pas en mesure de revenir, sur le vélo tout au moins. Résigné mais pas défaitiste, je continuais ma route économisant mes forces, jusqu’au dernier col où les pourcentages étant plus raisonnables, je commençais à doubler quelques concurrents, les laissant sur place à mon tour, non pas sans une certaine dose de fierté ! Au sommet, j’eus même la bonne surprise de rejoindre la première féminine, ma compagne d’échauffement tchèque. Mais galanterie oblige, et surtout ayant l’espoir de la retrouver après la course pour entamer la discussion afin de rassurer ma maman toujours très inquiète sur le fait que je lui présente plus souvent de nouveaux vélos que de copines , je n’osa pas attaquer, préférant la doubler proprement dans la descente, mangeant ma dernière barre et faisant mine de lui laisser prendre ma roue ! Ouais parce que les filles c’est bien gentil mais allez expliquer à coach Lulu que vous vous êtes relevé afin de tailler le bout de gras avec une fille dont vous ne comprenez même pas quand elle vous dit de prendre un relais. De plus, il ne nous restait plus qu’à remonter au lac, 15km de faux plat montant avec un sacré vent dans la courge! Ma copine tchèque n’aurait été d’aucune utilité dans le final, ses miches n’étant clairement pas assez larges pour m’abriter correctement. Inutile donc de l’attendre, je suis monté quasiment seul, en tournant les jambes à une vitesse lamentable de 19kmh à cause de ce maudit vent, suivant la stratégie mise en place avec coach Lulu.

Sur les derniers kilomètres, un petit groupe de coureurs est revenu sur moi, l’un d’eux explosant en plein vol à seulement 3km du parc à vélo. Leur postérieurs bien plus généreux m’offrirent un abris de qualité (à la distance réglementaire de 7,2m évidemment !), me laissant récupérer avant la course à pied.

La T2 fut un modèle du genre, saut du vélo, pied avant la ligne, tel un spécialiste du saut en longueur qui mordille à peine la planche avant de s’élancer dans les airs. Changement de pompes et c’est parti pour les finitions du chantier du jour !

Les trois premiers kilomètres m’ont permis de jauger mon état de forme, et de revenir sur les quelques concurrents qui m’avaient lâchés dans le col de Pahilleres, une bonne source de confiance et de motivation.

Au 6e km, la course prend un nouveau tournant, la pente devient de plus en plus raide durant 5km, un sacré morceau après avoir parcouru 100km à bicyclette et 1900m à la rame !

La chaleur et le vent sec en ce début d’après midi étant vraiment intenses, ainsi qu’un énorme manque de lucidité à cet instant, j’eus l’idée saugrenue de me déverser un seau d’eau fraîche, qui passait par là au détour d’un ravitaillement, sur le citron. Cette événement eu la fâcheuse conséquence de me congeler le-dit citron, qui n’avait déjà pas besoin de cela après 6h d’effort sous le soleil catalan. Fort heureusement, je n’avais pas d’épreuve de maths prévue ce jour là et mon cerveau bien que décongelé ne m’aurais été d’aucun secours dans la longue montée qui menait au lac de Balcère. Une fois la montée avalée, tant bien que mal et non sans doubler quelques concurrents du fait que je fus le seul à pouvoir encore courir durant cette ascension interminable, le parcours redevenait plutôt plat, laissant un peu de répit à mes adversaires qui en profitèrent pour revenir avant le lac. Durant le retour, alors que nous croisions les autres concurrents sur le plat, avant d’attaquer la descente, j’aperçus ma chère amie tchèque qui semblait plutôt en forme, voyant qu’elle était trop loin pour revenir, j’en profitais pour lui lancer un petit encouragement afin de lui laisser un souvenir impérissable, avant la soirée des finishers ! C’est à ce moment précis que le concurrent qui avait explosé sur la fin du vélo, revint sur moi, vêtu d’un maillot Lourdes triathlon (sûrement un miracle), me faisant perdre toute dignité devant la jolie blonde en tête de la course féminine, réduisant à néant tout espoir de boire une bière « pour la récup » en charmante compagnie lors de la soirée !

Il ne restait plus que 5km de descente sur la route que nous avions empruntée lors de la montée, par prudence je décidais d’attaquer doucement afin de jauger l’état de mes jambes et surtout ne pas risquer une crampe qui m’aurait cloué dans le fossé, regardant passer ma chère amie slave affichant un sourire moqueur! Après quelques foulées, je senti que les crampes avaient décidé de me laisser tranquille, je pouvais rallier l’arrivée à grandes enjambées, profitant de ces derniers kilomètres pour doubler 3 ou 4 concurrents et tenter de revenir sur le freluquet qui m’avait fait perdre la face quelques minutes plus tôt. Mais malheureusement, je ne pouvais lutter contre le dopage à l’eau bénite et je terminais à la 49e place, au bout de 6h46 de course, seulement quelques secondes après mon concurrent miraculé !

Après m’être enfilé une bonne dizaine de parts de pizza au ravitaillement, je me suis rendu au parc à vélo afin de guetter l’arrivée de papa ours.

Quelques heures plus tard, le voilà enfin qui pointe le bout de son museau. Il me dit qu’il est un peu fatigué mais garde le sourire malgré tout, quelle petite nature !

Après avoir enchaîné 200km à vélo avec 5500m de D+, il arrive encore à courir avec une foulée souple et aérienne, impressionnant !

Il terminera la course à la 52e place, après 17h47 d’effort, un véritable exploit puisque seul 46 % des concurrents ont terminé la course cette année.

Encore bravo à toi papa ours ! Durant ce séjour tu m’as montré à quel point il fallait de courage et de volonté pour venir à bout d’une telle course. Tu m’as également appris qu’une des choses les plus importantes dans ce sport, c’est de garder le sourire, car c’est ça qui te permet de continuer à mettre un pied devant l’autre après 17h d’efforts.

Enfin, tu m’as malheureusement enseigné que la petite bière « pour la récup » n’était pas du tout indispensable. Tout d’abord, en oubliant de la boire après ton arrivée, alors que ça faisait plus de 5h que j’attendais ce moment tentant tant bien que mal de dissimuler le manque derrière mes encouragements. Je tiens à dire que c’est vraiment cruel de ta part et que la fatigue et le manque de lucidité ne sont en aucun cas une excuse pour de tels actes. La monstruosité aurait pu s’arrêter là, mais tu as voulu en rajouter, afin de faire ton sportif mangeur de carottes jusqu’au bout, abandonnant honteusement notre précieux chargement dans le frigo du gîte, je n’ai pas peur de le dire devant tout le monde papa ours, tu es un saboteur !

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Bravo Justin pour cette belle aventure que tu nous racontes là
et surtout bravo à vous deux (Justin et Johan) pour vos performances sur cette épreuve mythique !

…et pour info, selon l’article 1.3.4.2 Zone d’Aspiration Abri (AA) de la Règlementation Fédérale
Zone d’Aspiration Abri d’un vélo sur Distance L à XXL :
Cette zone est de 12 mètres de longueur mesurée à partir de l’extrémité frontale de la roue avant. Un athlète peut
entrer dans la zone d’Aspiration Abri d’un autre athlète à condition qu’il soit en progression dans cette zone.
Un maximum de 25 secondes est alloué pour traverser la zone d’un autre athlète.

Tu as encore beaucoup à apprendre petit Ours !!! Il y a 80 pages de Règlementation Générale, plus 45 pages sur les épreuves Nationales, plus la centaine page de l’ITU à la règlementation FFTRI se réfère. Oui, il faut un cursus long en droit pour faire du triathlon !
Mais tu as appris l’essentiel… garder le sourire en toute circonstance !